Nos priorités dans notre service de D.

Moché nous enseigne quelles sont les mitsvots que nous devons particulièrement choyer. Quelles sont-elles ? Ceux sont celles que nous avons l'habitude de piétiner explique Rachi (7,12).
Le Midrach Tan'houma est le commentaire originel sur lequel Rachi appuie cet explication. Le consultant, il s'avère que le Midrach désigne les mitsvots que l'on relaie à plus tard comme étant celles que nous devons privilégier.
Finalement, quelles sont les mitsvots que nous devons particulièrement chérir. Celles que nous délaissons, ou celles que nous reportons ?
Toutes les mitsvots n'ont pas la même importance. A l'image d'un corps, certaines d'entre elles sont l'équivalent de la tête. D'autres sont aussi importantes que le coeur. D'autres enfin sont comparables au talon du pied. Un homme censé envisagera de réaliser en priorité les commandements comparés à la tête.
Celles-ci assurent à la néchama (âme divine) sa pérennité dans le corps. Selon cette même analyse, les mitsvots de moindre importance seront relayées à plus tard. Pour autant, cette approche est tronquée. Un juif se doit de considérer avec la même importance les mitsvots primordiales comme celles que nous « aurions pu » reporter à plus tard.
En agissant de la sorte, un juif est assuré de recevoir toutes les bénédictions de D. . Qu'elles soient d'ordre matériel ou spirituel. C'est pourquoi Rachi souligne finalement que le respect immédiat de toutes les mitsvots ouvrira à l'homme toutes les portes.

Que D. fasse qu'aujourd'hui encore, notre assiduité dans le respect de tous les commandements de la Torah, nous ouvre les portes de la délivrance ultime en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ots Vol XIX, Si'ha I - Paracha Ekev