Comment fêter les jours des 12 et 13 tamouz

En 5688 (1928), Rabbi Yossef Its'hak enseigna comment orienter les jours de fêtes 'hassidiques des 12 et 13 tamouz. Eux qui étaient l'expression tangible de sa libération des tortionnaires soviétiques. Il demanda à ce que les membres de chaque communauté se rassemblent en ces jours afin de prendre ensemble de bonnes résolutions qui permettraient de « renforcer l'étude de la Thora comme le judaïsme ».
Chacune des paroles de nos sages sont lourdes de sens. L'étude de la Thora est à priori une partie du judaïsme. Pourquoi avoir dissocier la demande en deux parties : « renforcer l'étude de la Thora » et « le judaïsme » ? « Renforcer le judaïsme » aurait résumé la même exigence !
Le judaïsme n'est pas le fruit d'un désira ta humain. Il est l'émanation de lois divines. La Thora écrite comme l'ensemble des lois que nous révèlent nos sages au fil des siècles, sont l'émanation de la sagesse divine. Nul ne peut accepter une partie d'entre elles, et en rejeter une autre. Toutes les lois de la Thora sont l'expression de l'Etre suprême, de D.
Aussi, si quelqu'un envisagerait de n'accepter qu'une partie de ces commandements et d'en ignorer les autres, c'est en fait D. qu'il renie. C'est pourquoi, même si nous ne sommes pas toujours à même de mettre en application toutes les lois de la Thora, acceptons leurs existences.
Faisant référence à ce fondement, Rabbi Yossef Its'hak nous enseigne : Le judaïsme ne peut exister qu'en s'appuyant sur les commandements de D. . Pour les appliquer, il faut tout d'abord les avoir étudiés. C'est pourquoi il nous demande en ces jour propices, de « renforcer nos connaissances en thora », afin d'être plus à même de nous investir dans notre « judaïsme ».
C'est pourquoi sa demande est présentée en deux parties : « renforcer l'étude de la Thora comme le judaïsme ».
Que D. fasse que les efforts réalisés afin de suivre les enseignements de Rabbi Yossef Its'hak nous ouvrent les portes de la bénédiction matériellement et spirituellement, et nous donnent le mérite de voir notre juste Machia'h venir nous délivrer de cet exil.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol XXXIII, Sih'a II.